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Voir ce film Je Ne Suis Pas Un Salaud avec sous-titres 1080p

« Je ne suis pas un salaud ». Salaud, quel talent. *****

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Eddie est un père de famille un peu paumé qui ne trouve plus vraiment sa place dans cette société. Lassée de l'avoir vu partir en vrille, Karine, la mère de son fils, a fini par le quitter. Eddie suit sans conviction un stage de vente où il ne fait pas d'étincelles. Une nuit, alors qu'il raccompagne une jeune femme draguée dans un bar, il s'en prend à une bande de gamins qui tentent de voler une voiture. Une insulte de trop et l'affaire tourne mal. Violemment tabassé, le jeune homme reçoit un coup de tournevis dans le ventre. Derrière une vitre sans tain, lors de l'identification des suspects, il dit reconnaître formellement son principal agresseur, prénommé Ahmed, croisé quelques jours avant.

Troisième long-métrage d'Emmanuel Finkiel (« Voyages », César du meilleur premier film en 2000, et « Nulle part, terre promise », prix Jean Vigo), « Je ne suis pas un salaud », inspiré d'une vraie histoire survenue dans l'entourage du réalisateur, est un film qui laisse une latitude immense à ses acteurs. Qui s'en emparent à merveille. Mélanie Thierry dans le rôle de Karine, Nicolas Duvauchelle dans celui d'Eddie, Driss Ramdi dans celui d'Ahmed, et Maryne Cayon, sa compagne emportée dans la tempête, sont chacun d'une éblouissante force de jeu. On a pu lire ou entendre ici et là que ce film était oppressant. C'est faux. Voici une belle œuvre au noir, fouillant les ressorts du désarroi qui habite le personnage de Duvauchelle, poursuivi par une malédiction qui le dépasse. Finkiel et ses acteurs. Bande de salauds, quel talent !

Drame français d'Emmanuel Finkiel, avec Nicolas Duvauchelle, Mélanie Thierry, Driss Ramdi, Maryne Cayon. Durée. 1 h 51.

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